Habitudes et manières de penser : la clef du bonheur

Qu’est ce qu’une habitude ?

 

Une habitude est un ensemble redondant de pensées, comportements et émotions automatiques et inconscients, qui sont crées à travers la répétition. Une habitude c’est d’arriver au point que vous avez fait quelque chose tellement de fois que votre corps à appris a mieux le faire que votre cerveau.

Dr. Joe Dispenza.

 

Il faut en moyenne un mois de pratique quotidienne pour implanter ou “désinstaller” une habitude. Après cette période, votre esprit l’aura intégrée. Ses bienfaits (ou méfaits) émaneront de vous naturellement et inconsciemment. La période intermédiaire n’est pas facile à tenir. En effet, le mental qui déteste sortir de sa zone de confort, fera le nécéssaire pour vous dissuader de changer. Cela se traduit généralement par des pensées, boycottant cette nouvelle habitude. Les premiers jours sont toujours excitant et enthousiasmants, mais une fois passé ce cap il devient nécéssaire de s’auto discipliner pour y parvenir.

 


 

Les pensées … ou plutôt “habitudes de pensées”.

 

Notre cerveau est comme un ordinateur. En effet, il stock des informations en longueur de journée et les traite la nuit, une fois notre corps endormis. D’où l’importance de dormir correctement et de respecter ses heures de sommeil. 😉

Comme tout systèmes informatiques, il peut arriver que notre cerveau surchauffe face à un flux de pensées trop importantes. Cela arrive généralement lorsque quelque chose nous préoccupe à un tel point que toutes nos décisions ou presque se tournent vers ce problème. Ce phénomène est dans la majorité des cas progressif, il est donc pas toujours facile de s’en apercevoir avant qu’il ne devienne d’abord une mauvaise habitude, puis un réel problème.

 

Illustration en histoire.

Nous connaissons tous des personnes qui ne parviennent pas ou plus à agir en cohérence avec elles-mêmes. Elles vivent en marge de la société, sont persuadées que le monde est injuste avec elles et qu’il est impossible que les choses changent. Elles savent exactement sur quel bouton émotionnel appuyer pour blesser les autres ou attirer leur empathie. Vous aimeriez lui faire confiance, pour qu’elle réalise que le monde n’est pas si mauvais mais si vous le faites, il y’a de grande chances qu’elle vous déçoive.

 

Pourquoi ?

Le monde est le même pour tous mais chacun en a une perception différente. En effet, peu importe notre sexe, statut social, couleur de peau ou croyances, il y a des gens heureux et des personnes qui ont peur. C’est entre ces deux extrêmes que nous nous construisons. Le monde est tel qu’il est. Avec son lot de joie et de peines, il faut simplement accepter ce qui est. Pour cela il faut s’adapter au monde et ne pas faire en sorte que le monde s’adapte à vous.

 

Observez son fonctionnement interne.

Beaucoup de personnes souffrent mais ne se remettent pas en question sur la réelle cause de leur souffrance. Ce qui est bien dommage, parce qu’elles coupent inconsciemment et progressivement tous les liens qui les rattachent au monde réel. Elles perdent peu à peu leur empathie parce qu’elles se sentent incomprises par les autres, omnibulées par leur propres souffrances. Elles ruminent sans cesse et finissent par s’isoler à force de voir la déception ou la tristesse dans le regard de leur proches.

Ce phénomène psychologique très largement répandu, gangrène l’esprit des gens qui en sont victime. La solution a ce problème est bien souvent la décision la plus difficile à prendre pour ces personnes. En effet, leur mental génère des pensées négatives depuis tellement longtemps qu’elle s’y sont accoutumées, comme avec une drogue … Elles se sont tellement habituées a souffrir que sortir de cet état devenu “normal”, relève peu à peu de l’impossible.

L’être humain s’habitue à tout. Nous nous construisons avec le carburant que nous donnons à notre corps, mais aussi et surtout avec celui donné à l’esprit. En faisant le choix de ne voir que le négatif, vous prenez le risque de remplir votre coeur et votre esprit de souffrance et de désespoir.

 

En résumé …

Avec le temps, on rentre dans une série routinière de comportement. On se réveille toujours du même côté, on prend le même petit déjeuné avec le même café devant la télévision, on va travailler à la même heure, on croises les même personnes, etc. Ca devient une routine, qui se transforme en programme. La crise de la quarantaine arrive lorsqu’une personne réalise qu’elle a perdu son libre arbitre face à un programme.

Lorsqu’on se retrouve à l’âge de 35 ans, 95% de ce que l’on est est un ensemble de comportements, réactions émotionnelles, d’habitudes subconscientes, d’attitudes profondément encrées, de croyances et de perceptions, qui fonctionnent comment un programme informatique. Une personne peut donc se dire avec 5% de son subconscient “Je veux être libre, je veux être en bonne santé ! ” mais le corps est sur un autre programme …

 


 

En finir avec les pensées et émotions négatives.

Inspiré de Beau Norton, auteur du livre “How to eliminate negative thoughts and emotions” : Comment éliminer ses pensées et émotions négatives.

 

Pour qu’un problème disparaisse, évitez les émotions négatives.

Cela peut paraître impossible, facilement comparable à de l’illusion. Seulement, d’un point de vu pratique, nos émotions et nos sentiments, par rapport à une situation donnée, ont un impact majeur sur la manière de vivre une situation.

En effet, une personne dont la vie est dominée par les émotions négatives verra presque tout comme un problème ou carrément une situation désespérée. Une personne heureuse verra la même situation mais de manière très différente. Libérée des sentiments négatifs, faire face à la vie paraît bien plus simple et moins épuisant

 

Apprendre à lâcher prise.

Se débarrasser des émotions négatives peut paraître une tâche impossible. En effet, le stresse, l’anxiété, la peur, la rage, la honte, la jalousie, la culpabilité, font souvent parti de notre quotidien. Est-il possible de vivre sans ces nuisances ? D’après Beau Norton il est possible de vivre libre de ses émotions négatives.

Cela ne se fait pas du jour au lendemain. Il faut avoir recours à une pratique consciente et disciplinée. Les émotions négatives naissent de notre besoin de contrôle sur ce qui nous arrive. En faisant confiance à la vie, à Dieu, à l’univers, ou ce à quoi vous croyez, vous arriverez à lâcher prise et à vivre dans le moment présent, là où le bonheur se trouve.

Comment atteindre ce niveau de confiance ? Comment faire pour s’améliorer dans quelque chose ? Il n’y a qu’une seule réponse : la pratique. Si vous souhaitez lâcher prise, vous devez pratiquer. Avec la pratique, avoir confiance, abandonner votre besoin de contrôle deviendra une habitude, un réflexe automatique. C’est plus simple à dire qu’à faire. Les mauvaises émotions nous ont accompagnées toute notre vie. Même si elles sont nocives, elle représentent un repère très réconfortant et sur, puisqu’elles nous sont familières. Par conséquences, nous y sommes très attachés. Les abandonner est très difficile parce que cela signifie, partir dans une direction opposées à tous ce que nous connaissons. Nous les connaissons depuis tellement longtemps que nous ne voyons plus les autres options devant nous.

 

Un exercice simple et puissant.

Pendant 30 secondes, pensez à un événement ou une situation qui suscite en vous une émotion négative. Pensez-y intensément, essayez de vous rappeler de cette situation dans les moindres détails. Faites une pause et réessayez. J’imagine que maintenant cette émotion négatives est bien présente en vous. Maintenant posez-vous ces trois questions :

  • Pourriez-vous laisser partir ce sentiment si vous le voulez vraiment ?
  • Est-ce que vous laisserez aller, vous lâchez prise ?
  • Quand ?

Suite à ces questions, sentez-vous un changement dans ce que vous ressentez ? Si ce n’est pas le cas, réessayez. A chaque fois que vous ressentez une émotion négative, si vous vous posez ces trois questions, une partie de votre attention se relâche. Ses questions sont puissantes puisqu’elles exposent notre propre résistance au lâché prise. 

Avec la pratique, faire partir les émotions négatives deviendra de plus en plus naturel, de plus en plus spontané. Vous arrivez au point ou vous n’avez même plus à vous poser les trois questions pour y arriver. Cette technique est donc à pratiquer tous les jours, jusqu’a ce que cela devienne naturel.

 

Est-ce une bonne chose de laisser partir les sentiments négatifs ?

En réalité, rien de mauvais ne se produit lorsqu’on décide d’arrêter de voir ce qui est négatif. Est ce que d’après vous être dans un état anxieux, stressé ou déprimé nous aide à résoudre nos problèmes ? Au contraire, vous pourrez aborder vos challenge avec plus de motivation et d’efficacité. Vous serez plus heureux, et vous attirerez plus de choses positives dans votre vie. Avec la pratiques, vous arriverez de plus en plus naturellement à rester attaché au moment présent. Vous découvrirez que la peur et le doute n’ont pas de sens dans le présent et vous pourrez vous donner le droit au bonheur et à la joie.

 


 

Le pouvoir du moment présent.

Inspiré d’un excellent livre d’Eckhart Tolle.

 

Essayer de contrôler le futur n’a pas de sens parce qu’il n’est crée que dans le présent. Pour avoir un meilleur futur, il faut commencer par créer un meilleur présent, en laissant partir la négativité à l’intérieur de nous. Finalement, cela revient à prendre la pleine responsabilité de notre vie.

Nous créons notre vie à travers nos pensées, nos émotions et nos actions. Si vous souhaitez une belle vie, choisissez des pensées et des émotions qui vont vous faire du bien et prenez un départ dans la bonne direction. Un frein fort à l’efficacité de l’exercice est constitué par nos croyances. Si vous êtes trop réfractaire ou sceptiques, cela na va pas fonctionner. Si c’est votre cas, demandez-vous si cette croyance vous fait vous sentir bien. En effet, si votre réponse est négative, vous avez le choix de la changer pour une autre croyance qui va mieux l’a supporter. Vous pouvez aussi simplement vous poser les trois questions et trouver la réponse à l’intérieur de vous. Soyez attentif à comment vous vous sentez.

 

Le changement vu par nos proches.

Finalement, ce qui compte dans la vie est comment vous vous sentez et comment vous faites se sentir les autres. En devenant un personne plus heureuse, vous allez transférer des sentiments de joie autours de vous. Il est probable qu’au début, certain de vos proches ne comprennent pas votre changement et cherchent peut être même a vous en dissuader.

Il ne faut pas leur en vouloir, cela est du au fait qu’ils n’ont pas compris que la manière dont nous nous sentons est toujours un choix et non pas quelque chose qui nous arrive par hasard. Ne vous faite pas trop influencé par leur réactions. Au contraire, vous pouvez utiliser cette opportunité pour partager avec eux ce que vous avez appris.

 

Pour conclure.

Nous avons un contrôle sur nos pensées, ainsi que sur nos émotions. Il suffit de les observer, surtout les négatives et de se rappeler de ce qui est réellement essentiel. Vous vous rendrez compte qu’il n’y a pas de raison de s’énerver et vous empêcherez vos émotions négatives de vous submerger sur une durée trop longue. Parfois la meilleur solution face à un problème c’est de lâcher prise.

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9 réflexions sur “Habitudes et manières de penser : la clef du bonheur”

  1. Bonjour Gaëtan,

    J’ai trouvé ton article très intéressant.
    J’ai adoré ce que tu dis sur le fait qu’à 35 ans 95% de nous-même fonctionne comme un programme informatique. C’est terrible à dire mais cela me semble très vrai! 🙂
    Je trouve que c’est aussi formidable que tu soulignes le comportement de nos proches face à ce changement, car leur réaction pourrait décourager toute bonne volonté de notre part. Et il est vrai que leur réaction peut aussi nous ébranler si nous ne sommes pas vigilants.

  2. Merci pour cet article. Je ne peux pas penser aux habitudes sans avoir en tête l’excellent bouquin de Stephen Covey : Les 7 Habitudes. Il y explique bien, en particulier, qu’il est très difficile de défaire des habitudes contre-productrices. Mais que c’est possible !

  3. Bonjour Gaëtan
    Merci pour ton article qui me conforte dans ma pratique. Lâcher prise et vivre dans l’instant présent, notions fondamentales si l’on veut être heureux !
    Et surtout ne pas oublier de transmettre tout cela à nos enfants car c’est la clef pour qu’ils aient une vie épanouie.

  4. Très bon article Gaëtan, merci. J’ai retrouvé bcp de points communs dans ce que tu décris avec le MBTI (sur lequel je blogue). Les travaux de Carl Jung ont montré que certaines personnes étaient très dans un fonctionnement d’habitudes quand d’autres privilégient instinctivement la nouveauté. Idem pour les prises de décisions tenant compte ou pas de nos émotions 😉

    1. Ah oui c’est pas bête comme idée ! Je ne voyais pas les choses sous cet angle. Faudrait que je regarde de près les travaux de Carl Jung alors 🙂
      Merci beaucoup pour le commentaire constructif !

  5. Bonjour Gaëtan,
    Je trouve ton article bien construit. Il nous amène pas à pas vers des changements d’habitudes et surtout un changement de regard sur le monde et nos vies.
    Un point me chagrine toutefois : “éviter les émotions négatives”… Je ne suis pas d’accord. Pour moi, une émotion est agréable/désagréable (mais pas positive/négative car elles sont toutes utiles). Par exemple, le colère que tu pourrais considérer comme “négative” a une utilité, même si elle n’est pas agréable : prendre conscience que quelque chose en toi ne se sent pas respecté, qu’un besoin n’est pas satisfait.
    [Pour approfondir sur la colère par exemple : https://parentsenequilibre.com/erreurs-colere/%5D
    Idem pour la peur, elle est utile : sert à prendre conscience d’un danger et à réagir de manière adéquate face à la menace (fuir, combattre ou s’immobiliser).
    J’espère que tu ne m’en voudras pas d’exprimer ainsi mon point de vue. Sur le fond de l’article, je reste tout à fait d’accord avec ta démarche 😉

    1. Bonjour Valentine !
      Tu n’as pas a t’excuser, au contraire ! Je suis très content d’avoir des critiques constructives, ça me donne des axes d’amélioration. J’ai vu que ton blog aussi traite de développement personnel ! C’est super 😉
      Je prends note de tes conseils. Je vais remplacer “négatif” par “désagréable”, parce que dans le fond ton explication fait sens. Encore merci !

  6. Bonjour,
    Super article, ce sont des choses que j’essaie de mettre en pratique même si parfois ce n’est pas évident. Les pensées négatives sont parfois difficile à combattre dans certains cas…

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